Les cabanes de vignes, petits édifices viticoles, sont considérées comme des éléments du patrimoine vernaculaire. Celui-ci est lié à son territoire, à ses traditions, à ses métiers et savoir-faire. Il contribue à son identité. Le Parc naturel régional de la Montagne de Reims a réalisé en 2010 un inventaire répertoriant près de 120 loges sur son territoire.
La répartition des loges sur le territoire est à l’image de la micro-parcellisation du vignoble Champenois. Elles sont liées à une parcelle de vignes, donc à un ou deux propriétaires. Elles sont bien souvent conservées par des vignerons aux plus petites exploitations, qui disposent de plusieurs petites parcelles.
Les propriétaires de loges de vignes considèrent rarement ces édifices comme un patrimoine. Pour la plupart d’aspect banal, elles sont rarement protégées. Le fait qu’elles soient des édifices fonctionnels crée une ambiguïté avec leur préservation. Si elles ne servent plus, leur existence est remise en cause, leur entretien demandant trop d’efforts financiers et humains.
Les loges ponctuent le paysage et constituent des repères visuels. Elles personnalisent l’identité du vignoble.